retour
"21"
Lieu fragile et délicat ancré au coeur de Paris, la Fontaine des Innocents date de l’époque de Philippe Auguste, du temps où Villon venait y boire et y écrire quelques vers. Lieu féminin, ce monument-mémoire décoré des bas-reliefs de Jean Goujon, a été déplacé au XVIIIème pour être scellé au milieu de cette place, à côté des Halles…
En parallèle de sa restauration, l’architecte en chef des Bâtiments de France m’a confié la mission de lui redonner vie…avec poésie.
Sa mise en lumière a donc pour but de magnifier la douceur de l’eau dans un bruissement lumineux, en jouant tout d’abord avec les reflets de l’eau à l’intérieur de l’arche pour que celle-ci respire à nouveau. J’ai ensuite décidé de souligner le rebord des vasques, de magnifier le volume des bas-reliefs pour réveiller les délicates nervures des sculptures, d’accentuer les reflets de l’eau qui tombe des vasques, et pour lui donner de la hauteur et en appeler au ciel, d’éclairer la petite pointe du toit …
En parallèle de sa restauration, l’architecte en chef des Bâtiments de France m’a confié la mission de lui redonner vie…avec poésie.
Sa mise en lumière a donc pour but de magnifier la douceur de l’eau dans un bruissement lumineux, en jouant tout d’abord avec les reflets de l’eau à l’intérieur de l’arche pour que celle-ci respire à nouveau. J’ai ensuite décidé de souligner le rebord des vasques, de magnifier le volume des bas-reliefs pour réveiller les délicates nervures des sculptures, d’accentuer les reflets de l’eau qui tombe des vasques, et pour lui donner de la hauteur et en appeler au ciel, d’éclairer la petite pointe du toit …