« Cette création est un hommage au Grand Palais ; une invitation à redécouvrir le bâtiment.
Sous l’immense nef, des ondes sonores et lumineuses, abstraites et insaisissables, se déplacent et tissent un précipité chimique qui cristallise une architecture suspendue. Elles envoient un appel à la ville, celui d’un cœur qui bat. Le patrimoine se découvre à travers une mise en abîme. Un écrin créatif qui accueille un parcours onirique. »

Circulant dans une galerie abstraite composée de larges miroirs installés en plans inclinés au sol de la Nef, les visiteurs découvrent le reflet de la verrière et du ciel de Paris. Tableaux vivants, instants d’apesanteur.
Si les sculptures monumentales sont puissamment éclairées en contre jour, la verrière s’habille de vagues lumineuses successives. Un cycle lumineux, doux et apaisant, qui permet au visiteur de glisser de l’éblouissement à la rêverie. Une vision poétique et vibrante du majestueux bâtiment. À l’intérieur, les miroirs amplifient la dimension vertigineuse de cette chorégraphie nocturne.
Composé de musiques puisées dans le patrimoine français du XVIIe au XXIe siècle, le décor sonore rend hommage aux Globes de Coronelli et appelle à la mémoire et à l’imagination. Faisant écho aux cycles lumineux, la bande son crée un sentiment d’unité et d’infini.
Musique, mise en abîme et rythmes lumineux enveloppent le visiteur de souvenirs, de rêves et d’émotions.

Cette installation a été rendue possible grâce au soutien de la FONDATION EDF.